MONGOLIE
Premier saut dans le temps après notre départ. + 7 h au compteur de Paris. Nous avons
largement le temps de découvrir Incheon, l’aéroport de Séoul ou nous faisons escale avant
de repartir pour Oulan Bator, notre destination finale. Immense, aéré, luxueux, calme cet
aéroport à quelque chose de paisible. En quelques heures nous avons vu trois animations
ayant vocation à faire découvrir un aspect culturel du pays : musique, procession en tenue
traditionnelle, ... Les aéroports européens ont une sacrée concurrence sur ce côté là de la
terre...
Nous avons dégusté une « jus frais détox » de couleur d’un beau vert légumes... sans trop
savoir de quoi il était composé mais après plus de 10 heures du premier vol, ca nous a
semblé pertinent... en tous cas plus que le café...
Notre arrivée à Oulan Bator est bien plus modeste : probablement 2 arrivées par 24h et un
tapis bagage. On est certain de ne pas se perdre... Bagages récupérés, on va s’enquérir de
notre chauffeur ... Premier contact, sourire, main tendue , « Vous parlez Anglais ? » en guise
de réponse un hochement timide de la tête de gauche à droite. ... Après presque 24h de
voyage, nous avions juste hâte de nous poser a l'hôtel et prendre une bonne douche.
Odno, notre guide est une jeune étudiante de 23 ans. Elle apprend le français depuis 4 ans a
l’université et travaille pendant les vacances pour financer ses études et parce qu’elle aime
rencontrer de nouvelles personnes. Elle nous accompagnera avec Boroo, notre chauffeur,
tout le long de notre périple dans le Gobi.
Cette première journée nous permettra d’absorber une partie du décalage horaire, de
prendre contact avec la culture et les codes locaux et de faire quelques achats en prévision
de nos futures étapes du voyage.
Nous découvrons Oulan Bator par la visite du temple Gandan Tegchilen, « la grande place de
la joie ». Et puis nous découvrirons le centre regroupant la banque centrale, la statue de
gengiskan et statue Sukhbator, dirigé la révolution pour la liberté en 1921, héros national. Et
Mongolie est devenue un pays indépendant, 2ème homme le plus important après
Gengiskhan.
Visite des bureaux d’Emeline après un déjeuner buffet dans un restaurant tout près.
Musée d.histoire national, très complet et très bien fait par époque
Qq courses d’appoint et retour hôtel Et tour au marché local ou trainait quelques Sdf bien
drogues... On ne s’est pas attardé.
Départ pour notre première étape. Nous sortons de la ville et très vite, le décor change. Pas
difficile de se laisser remplir de ce paysage ondulant au grès des dômes donnant cette
impression d’i e étendu à perte de vue vallonnée d’un vert tendre ou commence à surgir des
yourtes comme de gros champignons plantes là en guise de décor et signe de vie parmi les
troupeaux de chevaux, vaches, chameaux et moutons .
Nous faisons environ 4 h de route avant d’arriver dans un petit village « Delgertsogt »
composé d’une station essence de quelques yourtes posées à côté de petites constructions
en dur souvent recouvertes de tôle. Nous arrivons dans le restaurant, 4 murs et quelques
chaises et tables ou Odno commande notre repas : du mouton avec des nouilles et quelques
carottes. Nous déjeunons sous l’oeil d’une grosse femme vraisemblablement accablée par la
chaleur et d’un homme plutôt maigre lui, posé la sur une chaise. On se jauge, on s’observe,
on cherche le bon canal pour rentrer en communication. Finalement ce sera par une blague
sur le déchargement de marchandise de crèmes et autres produits de beautés...
Direction le parc naturel « Baga gazon chuluu »... Site merveilleux...avec des Stupa (
amoncèlement de petite pierre)
Arrivée chez Bat et Tuya, soirée à la guitare, vaisselle dans bassine vieux campeur, rouler
pâte pour une sorte de crêpe du lendemain. Le feeling est très bien passé. Lui le gardien du
parc naturel, nuit agitée et interrompue par des Coréens qui n’avaient pas de yourte
réservée et se trouvaient sans rien et un voyageur avec un problème de roue que Bat à aide
à réparer a 4 h du matin.
Départ pour le Stupa Blanc, montagne témoin de la présence de la mer avant que ce soit un
désert.sur la route un pique nique prépare avec attention par Tuya... qui s’est fini dans la
voiture car dehors beaucoup trop étouffant... Une des journées les plus chaude du séjour
probablement. Beaucoup de vent et des couleurs roses, rouges, crème ... Magnifique !
Arrivée au camp de yourte, sieste de 2 h... après une bonne vraie douche... Après le repas
une ballade sur une petite montagne ou on a assisté et guette un superbe coucher de
soleil.,Dodo porte de la yourte ouverte, après une bataille rangée avec les araignées des
sables et autres bestioles et ayant subi une attaque de moustique d’une rare agressivité.
Départ pour la gorge de « Gypaète ». Déjeuner avec arrêt dans un petit restaurant d’une
grande ville « Dalanzadgad » capital de la province du sud du Gobi,
Sur les routes’ troupeaux de chameaux et de chèvres et cheveux tous aussi beaux les uns
que les autres...
Le matin, On a croisé un homme qui puisait l’eau du puit pour donner à boire à ses chèvres.
Boroo l’aide et on passe un peu de temps au milieu du troupeau.
Balade extraordinaire dans ces Gorges ou l’on croise marmottes, rapaces en vol, cheveux,
vaches évoluant dans un environnement contrasté de couleurs.
Au milieu d’un environnement valonne et encadre des montagnes, Enfin accueilli par Turuu
et Oyun, accuei. Traditionnel avec du thé au lait sale, des petits gâteaux et snifer le tabac
sorti d’une « khuurug » donnée par le maître de maison à chaque personne qui fait attention
a le prendre soignées ment de la main droite soutenue au coude par la main gauche , geste
traditionnel montrant la sincérité de l’accueil et le respect.
Dîner avec soupe légumes et moutons. Petite balade digestive sur une petite montagne
surplombant le troupeaux de chèvres revenues au bercail pour la nuit.
Porte de la yourte ouverte pour profiter du vent qui se lève et qui rafraîchit l’atmosphère.
Petit déjeuner et retour en enfance avec la crème de lait de chèvre caillée sur des tartines de
pain et un bon nescafe... Nous assistons à la traite des chèvres avant qu’elles ne s’éparpillent
dans la nature pour la journée.
Direction les dunes chantantes, « duut mankhan » dunes de sables, plus grande étendue de
sable du pays. 180 km de piste en 4 heures. Les 20 derniers km en une heure... avant
d’arriver au camp de yourte ou nous nous précipitons pour une douche qui en fait se
révélera être un mince filet d’eau tiède....trop chaud pour bouger sans risquer l’insolation ;
certains voyageurs avaient fait des malaises et Emeline, notre correspondante organisatrice
a Oulan Bator avait attiré l’attention de l’ensembles des guides sur les pistes en cours de
voyage. Diner vers 20 et finalement on se décide pour une petite balade a la nuit tombée.
Puis on reste dehors tard devant la porte yourte a chanter et a manger des bonbons avec
Odno et Boroo. On se couche porte et toit ouverts pour essayer de capter un peu d’air. Dans
la nuit, une tempête de vent se lève, la porte claque, le vent se prend dans le tissu du toit.
Bref, à 4 h du matin, après avoir rafistolé la porte avec un lacet de basket et accroche tant
bien que mal le toit, on s’endort enfin...
Après des années passées à exercer en plein cœur de Paris, attaché à la Clinique de La Muette, membre du réseau de Psychologues PsyA et Stimulus, un psychothérapeute bien établi décide de changer de vie et de cadre, optant pour un déménagement au calme, loin de l'effervescence urbaine. C’est ainsi qu’il choisit de s’installer dans le Limousin, plus précisément au Pôle Santé de Saint-Germain-Les-Belles, une petite commune située à une trentaine de kilomètres au sud de Limoges.
Ce professionnel de la santé mentale, habitué à recevoir une clientèle parisienne pressée et souvent stressée, voit dans cette transition une opportunité de renouer avec une pratique plus humaine et sereine. Fatigué du rythme trépidant de la capitale, il aspire à une vie plus paisible, où le temps semble s'écouler différemment et où le lien avec ses patients peut se construire dans un environnement propice à la réflexion et à la détente.
Le Limousin, avec ses vastes étendues de verdure et ses villages pittoresques, lui offre un cadre idéal pour exercer son métier dans des conditions qui favorisent la qualité de l’écoute et de l’accompagnement thérapeutique. Le choix de Saint-Germain-Les-Belles n'est pas anodin : ce village bénéficie d'un pôle santé dynamique, rassemblant plusieurs professionnels de la santé, ce qui permet une approche pluridisciplinaire au service des habitants de la région.
Le Pôle Santé de Saint-Germain-Les-Belles, récemment rénové et modernisé, est un lieu où les professionnels de la santé, tels que médecins, kinésithérapeutes, infirmières, et maintenant ce nouveau psychothérapeute, travaillent ensemble pour répondre aux besoins de la population locale. Le psychothérapeute, fort de son expérience parisienne, souhaite apporter une approche diversifiée à ses consultations, intégrant différentes techniques telles que la thérapie cognitive et comportementale, la pleine conscience, et la psychologie analytique.
Sa présence dans ce pôle offre une nouvelle ressource aux habitants des environs, qui auparavant devaient parfois se déplacer jusqu’à Limoges pour bénéficier d’un suivi psychothérapeutique. Ce rapprochement permet à une population plus rurale de mieux accéder aux soins psychologiques, réduisant les obstacles géographiques et logistiques à la prise en charge.
L’arrivée de ce psychothérapeute dans une petite commune comme Saint-Germain-Les-Belles lui permet également d’adapter sa pratique à la réalité du monde rural. Les problématiques rencontrées ici ne sont pas forcément les mêmes que dans une grande ville. Isolement, précarité, relations familiales et sociales ancrées dans la communauté, autant de thèmes récurrents dans les consultations, mais souvent perçus différemment par les patients des zones urbaines.
Le psychothérapeute voit dans ce nouvel environnement un terrain fertile pour des interventions plus en lien avec la nature, le rythme des saisons, et les préoccupations locales. Son travail devient non seulement une source de soutien psychologique, mais aussi un espace d'écoute pour ceux qui, parfois, peuvent se sentir oubliés dans ces campagnes éloignées des grands centres urbains.
L’accueil de la communauté a été chaleureux et enthousiaste. Les habitants, initialement surpris par l’arrivée d’un psychothérapeute parisien dans ce coin tranquille du Limousin, se réjouissent aujourd’hui de cette nouvelle offre de soins. Les premiers retours des patients soulignent la bienveillance et la qualité d’écoute du thérapeute, qui a su s’adapter rapidement à sa nouvelle patientèle.
Le psychothérapeute, de son côté, se sent pleinement intégré dans sa nouvelle vie. Il découvre peu à peu la richesse des relations humaines dans ce contexte rural, où la proximité et la solidarité sont des valeurs fondamentales. Cette nouvelle étape de sa carrière lui permet de réinventer son métier et de s’épanouir, tout en apportant un soutien essentiel à une région en pleine redynamisation.
Ainsi, l'installation de ce psychothérapeute au Pôle Santé de Saint-Germain-Les-Belles est le fruit d’un projet personnel et professionnel mûrement réfléchi, bénéfique tant pour le praticien que pour les habitants du Limousin, qui peuvent désormais accéder plus facilement à des soins psychologiques de qualité dans un cadre naturel apaisant.
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